Viticulture integrée
La viticulture intégrée se base sur le respect des exigences agricoles, environnementaux, économiques et humains tout en garantissant la qualité du produit. La lutte intégrée est également raisonnée : elle se base sur des observations et des seuils d’intervention. En plus, elle se soucie du respect des équilibres naturels et de la santé :
– seuls sont employés des produits phytosanitaires peu nocifs et qui préservent les régulations naturelles et les insectes auxiliaires (par exemple les typhlodromes qui se nourrissent d’acariens). Ainsi, la désinfection des sols et les fongicides anti-botrytis sont interdits à cause de leur rapport bénéfice/risque particulièrement défavorable.
– 5 % des surfaces servent de zones écologiques refuges. Constituées d’aires enherbées, de talus, de fossés, d’arbres et de haies, ces surfaces sont la clé du maintien de la diversité biologique dans des espaces habituellement dédiés à la monoculture de la vigne.
La viticulture intégrée s’intéresse autant aux enjeux agricoles, environnementaux, économiques et humains.
Viticulture raisonnée
La viticulture raisonnée repose sur l'observation du terrain de culture des vignes optimisant ainsi l'utilisation des produits phytosanitaires et des traitemnts. La lutte raisonnée fait appel à des observations de terrain et à des seuils d’intervention (chez Terra Vitis). Des modèles de prévision aident aussi à positionner les traitements au moment le plus opportun.
L’enherbement (raisonné) des parcelles de vigne est probablement la pratique la plus visible aux yeux de tous.
Pour aller plus loin, se référer au référentiel national de l’agriculture raisonnée du
Ministère de l’agriculture.
Viticultures biologique et biodynamique
La viticulture peut faire appel à la biologie et la biodynamie en utilisant des préparations à bases naturelles qui semblent tirer parti de forces spirituelles. En viticulture biologique, on n’emploie que des préparations d’origine naturelle. Les autres produits phytosanitaires et engrais de synthèse sont exclus. Les pratiques sont raisonnées, mais autorisent peu de compromis.
Par comparaison avec l’enherbement maîtrisé par fauchage et désherbage en viticulture raisonnée, de nombreux viticulteurs bio font le choix de travailler le sol de leur vigne.
La viticulture biodynamique se distingue en considérant l’unité de production comme un organisme dont les éléments physiques sont influencés par les forces naturelles.